L'Histoire
2009
2017
1968
Création de l'ACCIR
L’ACCIR, Association Champenoise de Coopération Inter-Régionale, voit le jour en août 1968. Elle est la nouvelle dénomination de l’association (aide à l’agriculture de Haute-Volta) créée 7 années plus tôt, et qui avait contribuée à la mise en place de la culture attelée en « Haute Volta ». A partir de cette date, l’ACCIR va à la fois étendre, et concentrer ses soutiens plus largement sur la zone sahélienne d’Afrique de l’ouest. Ses fondateurs François Warnier, Alain Delaunoy, Jean Lapie, Philippe Galinou,… ont été longtemps actifs au sein de l’ACCIR pour son développement. Acteur local du lien « nord-sud », en 1970 l’ACCIR participe à la création du comité de jumelage Chalons- Bobo Dioulasso.
Les présidents de l’ACCIR :
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François Warnier
1968 - 1976
Philippe Vachez
1977 - 1994
Michel Delaunoy
1995 - 2004
Alain Herbinet
2005 - 2017
Catherine Gimonnet
2018 - 2022
Patrick Leroy
2022 - ...
La première grande sécheresse médiatisée de 1973 au Sahel, va entraîner des responsables agricoles de la Marne (Robert Mangeart, Jean Lapie, …) puis de Champagne Ardenne à mettre en place le 1/1000 sur la récolte pour financer via l’ACCIR des projets de développement de l’agriculture au Sahel. Une solidarité entre agriculteurs du « nord » et paysans du « sud » est née en Champagne et continue toujours aujourd’hui grâce au concours des coopératives agricoles et viticoles de la région.
Avec l’extension de son activité et des projets à suivre, l’ACCIR recrute en 1975, une permanente, Marie Madeleine Baudouin. En soutien et en coordination avec le CIDR (centre international pour le développement rural) l’ACCIR va appuyer au nord de la Haut-Volta la création de l’UGVO (union des groupements villageois de l’Oudalan) à Gorom Gorom. Avec son président Saïdou Madiène, se met en place un programme de reconstitution des troupeaux et de soutien à l’agriculture locale pour favoriser une autosuffisance alimentaire. Dans les années 80, toujours avec le CIDR, seront lancés les caisses d’épargne et de crédit de l’Oudalan. D’autres projets seront aussi lancés mais de plus courtes durées : en 1974, avec le concours d’éleveurs ardennais, un soutien à la production locale laitière en Ethiopie . En 1979 se met en place un appui à une coopérative agricole en Guinée Bissau.
Les secrétaires généraux de l’ACCIR :
1973
Lancement du 1/1000 ème
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Philippe Galinou
1968 - 1982
Vianney Danet
1982 - 2002
Nicolas Warnier
2002 - 2013
Jean-François Gascon
2013 - ...
1974
Collecte des
vieux papiers
En France, toujours dans le même esprit de solidarité, et de non gaspillage, l’opération de collecte des papiers usagés et des sacs de semences, est mise en place sur la Champagne Ardenne. Elle mobilisera de nombreux agriculteurs actifs dans leur village pour mobiliser le monde rural autour des projets de l’ACCIR. Cette opération annuelle durera jusqu’en 1994.
L’ACCIR répond favorablement à la demande d’appui d’immigrés maliens qui veulent retourner au pays pour s’y installer comme paysans. Pour beaucoup d’agriculteurs de la Marne et de Haute Marne notamment, ce fut l’accueil, et la formation au métier d’agriculteur de ces immigrés pendant plusieurs mois. Un contact réciproquement enrichissant qui apportera à l’ACCIR des militants et des soutiens qui durent encore. Avec leur leader, Caramba Touré, ces groupes d’immigrés vont, à leur retour dans la région de Kayes, constituer et mettre en valeur des périmètres irrigués. Plus tard ces structures se grouperont en union régionale des coopératives agricoles de la région de Kayes (URCAK) dont Siré Soumaré, parmi les premiers repartis, assurera la présidence.
1974-1975
Soutien au retour d'immigrés au Mali
Les salariés de l'ACCIR :
Marie-Madeleine Baudouin
1975 - 1997
Cécile Palud
1997 - 2001
Stéphane Monges
2001 - 2008
Jennifer Milon
2002 - 2019
Louise Lacuisse-Collard
2019 - mai 2021
Delphine Coyon
mai 2021 - juin 2023
Myriam Zenasni
septembre 2023 - ...
1982
Engagement auprès des MFR du Sénégal
A la demande de Famara Diedhiou directeur de l’UNMFRS (Union des Maisons Familiales Rurales du Sénégal) l’ACCIR va s’engager auprès de cette structure pour soutenir la formation des jeunes ruraux par les MFRS qui ne bénéficient plus du soutien de l’état à partir de cette période. En appuyant la formation, l’ACCIR n’est plus dans l’appui direct à la production agricole, et mise sur le long terme pour le développement de l’agriculture et la limitation de l’exode rural. Le partenariat avec les MFRS s’est poursuivi et continue sous diverses formes.
Après le départ en retraite de Marie Madeleine Baudouin, l’ACCIR déménage au complexe agricole, les liens de partenariats qu’elle avait établis avec les OPA (FDSEA, JA, …), les coopératives agricoles, et la mobilisation qu’elle avait insufflé aux sympathisants, se poursuit avec Cécile Palud qui reprend le rôle d’animatrice puis se succèderont 3 autres salariés jusqu'à nos jours.
1997
L'ACCIR
déménage
2009
Lancement du millième betteraves
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L'ACCIR propose aux coopératives betteravières de mettre en place le millième. Les adhérents volontaires sont invités à verser un forfait de la tonne pour les projets de l'association. Cristal Union répond favorablement et Tereos en fera de même en 2013.
Depuis 2017, l'association est au conseil d'administration de GESCOD (Grand Est Solidarités Coopération et Développement) qui est le réseau régional multi acteurs du Grand Est. D'ailleurs l'ACCIR est partenaire de Gescod au Togo et au Bénin. D'autre part l'association a participé à la création de l'Afdi Grand Est (Agriculteurs Français et Développement International) avec nos collègues des Afdi Lorraine, Bas Rhin et Haut Rhin. Cette nouvelle association a pour ambition de sensibiliser les nouvelles structures régionales OPA et collectivités à la solidarité internationale.